L'industrie du régime

Poids santé!

Avant l’ère industrielle, la problématique du poids santé était négligeable et le taux d’obésité presque nul.  Depuis les années 60, avec l’arrivée de l’industrialisation, la restauration rapide, les aliments transformés, les gras saturés et les glucides ajoutés à outrance dans les aliments pour en augmenter le goût , le taux d’obésité est en croissance fulgurante. Aujourd’hui en agroalimentaire, on privilégie l’agriculture intensive qui appauvrit les sols et de fait les végétaux contiennent moins de nutriments. Par conséquent il faut en consommer davantage pour obtenir les valeurs nutritionnelles des cultures moins intensives d’il y a 50 ans. 

Aujourd’hui, vous êtes sollicités de toute part par des publicités du genre « j’ai perdu 40 livres en trois mois ». Certaines vont même jusqu’à qualifier leurs méthodes de miraculeuses.

Faisons le point : certaines personnes qui se qualifient de spécialistes en nutrition utilisent, comme mesure pour évaluer si vous êtes en surpoids ou obèse, l’IMC « l’indice de masse corporelle » qui est en soi un non-sens. Cet indice ne tient pas compte de la grosseur de l’ossature ni du développement musculaire et du sexe. Il s’agit pourtant de trois paramètres déterminants dans l’évaluation du poids santé.

De plus, certains spécialistes en nutrition ne tiennent pas compte de votre génétique. Ils n’explorent même pas la possibilité que votre problème de poids puisse venir d’un déséquilibre de la flore intestinale, de votre physiologie, votre état psychique et de l’équilibre acido- basique en occurrence l’homéostasie du pH. Pourtant ce sont des paramètres très importants.

Dépendamment de la stature et la physionomie d’un individu, quelques kilos en trop ne poseront probablement aucun problème de santé imminent. Avoir des rondeurs n’est pas dramatique en soi. Les publicités de l’industrie de la mode sont trop souvent stéréotypées, nous montrent des mannequins minces et dans plusieurs cas beaucoup trop maigres avec une santé précaire ou déficiente.

En conclusion, la plupart du temps la perte de poids marathon ne sert personne d’autre que les intérêts de l’industrie du régime. Dans la majorité des cas la reprise de poids est aussi rapide que la perte. Il faut privilégier un programme adapté à la personne et prendre en compte plusieurs facteurs. Fixer des objectifs à moyen et long terme, le changement des habitudes de vie ne se font pas en une épreuve marathon.   

Sylvain Malenfant, N.D.

Remerciement spécial à Denis Dubé pour la correction de texte. 

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Nourrir sa flore intestinale

Les prébiotiques

Le plus efficace des prébiotiques, l’inuline, est le choix par excellence.

Polymère de fructose (fructane) qui ne sont pas digérer dans le tube digestif et alimente sélectivement certaines bactéries parce qu’elles ont besoin d’enzymes particulières.

L’importance de l’allaitement, le lait maternel contient environ 300 espèces de prébiotique différentes, c’est les meilleurs prébiotiques que nous mangerons de toute notre vie.

Les prébiotiques contenus dans le lait maternel favorisent chez les nourrissons le développement bénéfique et optimal de la flore intestinale.

Quelques sources naturelles d’inuline (prébio)

Artichaut – banane – ail – poireau – oignon – froment

Il faut éviter de les cuire ou très peu de préférence à la vapeur.  

Un prébiotique induit des modifications de la composition des fonctions du microbiote intestinal indigène. C’est la modification du microbiote par les prébiotiques qui sont directement ou indirectement a l’origine des effets bénéfique.

Par ses effets symbiotiques sur le transit intestinal, l’inuline, en nourrissant et stimulant la croissance des bifidobactéries dans le côlon, active le système immunitaire et agit préventivement contre les bactéries pathogènes.

Certaines études démontrent qu’une alimentation riche en inuline agit sur les génotoxines et réduit les risques de développement d’un cancer du côlon.

La consommation d’inuline n’augmente pas le taux de glycémie chez les diabétiques et peut contribuer à augmenter leur tolérance aux sucres.

Une alimentation riche en inuline peut réduire l’incidence des lipoprotéiques.

Source: Iserm, National Institute of Health, Wikipédia

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La fièvre

Fièvre

La fièvre est une réaction naturelle de l’organisme pour lutter contre les infections. L'organisme en a besoin pour mobiliser le système immunitaire en cas d'attaque infectieuse.

Les symptômes:
Frisson, sensation de chaleur, sensation de froid ou alternance de sensations de chaleur et de froid.
Accélération du pouls, sueurs, souffle court, bouche sèche, malaise.


Les principales causes.
Toute attaque de l'organisme par un agent étranger (un virus notamment) ou une inflammation interne se traduit par de la fièvre. Une température élevée favorise en effet les réactions chimiques au seins des cellules, notamment la fabrication des agents du système immunitaire. La fièvre augmente également le stockage du fer et du zinc par le foie et la rate, afin que d'éventuelles bactéries ne puissent absorber ces éléments transportés dans le sang pour se multiplier (ils sont nécessaires à la division bactérienne).
La température moyenne de notre corps est de 36,8 à 37,5C elle est surveillée en permanence par l’hypothalamus, une zone du cerveau en relation avec le système neurovégétatif. Si cette température dépasse le niveau dit de consigne, l’hypothalamus ordonne aux glandes sudoripares d'excréter de la sueur. La fabrication de celle-ci consomme beaucoup d'énergie, donc de la chaleur.
Les plus petites artères irriguant la peau (les artérioles) se dilatent, afin que la chaleur, transportée par le sang, s'évacue par l'épiderme, limitant ainsi l'élévation de la température.

Attention!
Jusqu'à 38,5C, il n'y a pas lieu de vous inquiéter. Par contre, au-delà, consultez immédiatement, surtout s'il s'agit d'un enfant de moins de 6 mois, car il risque de se déshydrater.    
La fièvre ne doit jamais monter à plus de 41C. Au-delà de 41,5C, le métabolisme de base de nos cellules ne peut plus être assuré et nos fonctions vitales s’effondrent.

Chez l'enfant de moins de 2 ans, une température de plus de 40C provoque parfois des convulsion. L'enfant devient rigide, puis s'agite, et tout d'un coups se calme, presque inconscient.

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Vitamines D2 D3

D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol)

Propriétés
- Permettent l'assimilation du calcium par l'organisme.
- Rôle essentiel dans la croissance et la santé des os et des dents.
- Interviennent dans les défenses immunitaires.




La moitié des nord Américains n'ont pas un apport suffisant. "Il s'agit certainement de la carence nutritionnelle la plus courante et probablement du problème médical le plus courant dans le monde"

Les études récentes montrent que la vitamine D joue un rôle important dans une multitude de fonctions de l'organisme.

Elle régule la production d'insuline dans le pancréas et joue un rôle dans le fonctionnement de gènes qui contrôlent la croissance. Elle a un effet marqué sur les muscles lisses vasculaires, qui sont importants dans la régulation de la pression artérielle et la prévention du diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et les AVC. 

Elle influence aussi le système immunitaire, l'aidant à lutter contre les maladies infectieuses comme la tuberculose et la grippe et réduisant le risque de maladies auto-immunes comme la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoporose et le diabète. 

L'apport en vitamine D provenant de l'alimentation n'étant pas élevé,  la recommandation pour les adultes est de 1000 à 2000 unités (UI) de compléments par jour et les enfants et les adolescents, 1000 UI. Ils est  recommandé aussi de prendre du soleil, plutôt de limiter l'apport à l'alimentation et aux compléments. Le soleil 10 à 15 minutes quelques fois par semaine, pouvant habituellement suffire pour un apport adéquat. 

Précautions:

L'abus de vitamines D peut provoquer une forte hausse du calcium sanguin et entraîner une perte de poids, des nausées, certaines lésions cardiaques et rénales.

Source: Wikipédia, NutriSense, et Sylvain Malenfant, N.D.

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Les affections du foie.

Le foie est un organe vital, que vous devez traiter avec soin. Sa fonction principale est de filtrer le sang.  Son travail d’élimination est essentiel pour le maintien d’une bonne santé.

Affections :

Cirrhose, hépatites, jaunisse, la plupart de ces affections sont longtemps silencieuses; notamment dans le cas des maladies virales (hépatites), le pronostic dépend de la précocité du diagnostic. Aussi faut-il consulter, d’une part dès l’apparition de symptômes (douleur, gonflement abdominal, foi augmentée et dur, etc.) et bien sûr en cas de jaunisse ; d’autre part pour obtenir à titre préventif des conseils d’hygiène de vie et pour renforcer votre terrain.

À prendre en considération :

Si vous prenez des médicaments, consultez votre médecin : ils sont peut-être toxiques pour le foie. Dans certains cas il faudra en changer ou en diminuer la dose.

Certains aliments aident le foie à mieux fonctionner, d’autres au contraire l’épuisent.

En prévention, plusieurs options efficaces et bénéfiques s’offrent à vous.

Sylvain Malenfant, N.D.

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Sylvain Malenfant, N.D.

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La technique de l’iridologie.

L'iridologie est une technique d'observation minutieuse de l'iris.
Pour les naturopathes iridologues, il existe une étroite corrélation entre l'état général et la constitution d'une personne, et l'aspect de ses iris, l'examen permet de dresser une carte propre a chacun de ces perturbations métaboliques et pathologiques.

L'iris représente une véritable carte du corps et comporte donc les traces des déficiences de tel ou tel organe, chaque iris est divisé en zones qui correspondent aux différentes parties corps.

Le praticien effectue une analyse de la trame (iris), sa couleur ou sa décoloration, ses taches et ses marques à la recherche de signes iriens.
Plus généralement, l'examen de l'iris vous renseigne sur votre état de santé. Cette approche a l'avantage d'être plus légère que les tests cliniques habituellement prescrits pour faire un simple bilan de vitalité.
Exemple de lecture: Les signe en arc de cercle sont plutôt l'indice d'une tendance aux troubles métaboliques; en relief, une tendance inflammatoire; en creux, ils signalent qu'un organe fonctionne mal. Les pigmentations trop denses sont issus de produits toxiques non éliminés.

Dans les années 1950, le médecin américain Bernard Jensen met au point une carte très détaillée, encore utilisée aujourd’hui, avec certaines mises a jour.

La technologie des caméras numériques permet de photographier l'iris en haute résolution pour en faire l'étude par la suite. Le praticien étudie d'abord la couleur, recherche des taches et des dépôts, observe la forme de votre pupille et surtout la trame des fibres. Puis effectue un bilan en fonction de la forme et l'emplacement des anomalies observées.


Sylvain Malenfant, N.D.
418-720-8141
smalenfant@icloud.com   

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