mardi 17 février 2015

Le végétarisme





Le végétarisme 
Historique 
Le philosophe grec Pythagore (5e siècle av. J.-C.) est connu en tant que pionnier du mode de vie végétarien. 


Concept
Ce sont surtout des considérations religieuses et éthiques qui poussaient dans le temps les végétariens à ne pas manger d'animaux morts. S'y ajoutent aujourd'hui de plus en plus des idées d'ordre politique et écologique. Il est devenu difficile de justifier le fait que les pays riches consacrent d'énormes quantités d'aliments végétaux afin de nourrir des animaux pour ensuite les consommer sous la forme "anoblie" de morceaux de viande sélectionnés, alors que dans d'autres parties d u monde les gens meurent de faim. La culture de ces quantités gigantesques de fourrage exige des terres dont le revenu direct permettrait d'alimenter bien plus de gens. Les excréments (fumier) et les gaz de putréfaction (ammoniaque, méthane) de tout ce bétail contribuent en grande partie au déséquilibre de notre environnement. 
Le végétarisme compte trois formes de base :
Les ovo-lactovégétariens ne mangent pas de viande ou de poisson, mais consomment des œufs, du lait et leurs produits dérivés. Les lacto-végétariens ne mangent ni viande, ni poisson, ni œufs. 
Les végétaliens ne consomment aucun produit d'origine animale, pas même le beurre ou le miel. 
Indications
Comparé au groupe de mangeurs de viande, le risque d'affections coronariennes est de 30 à 70 % plus faible chez les végétariens. Leur système digestif est moins sensible aux maladies, il y a moins de cas de goutte et de troubles de la fonction rénale et, par rapport au groupe des végétariens, le cancer fait deux à trois fois plus de victimes parmi la population qui se nourrit autrement. 
  • Les végétariens atteignent plus souvent leur poids idéal.
  • Leur tension artérielle est nettement plus basse. 
  • Leur taux de lipides sanguins est plus bas. •Le lait des femmes qui vivent depuis des années selon le mode végétarien contient nettement moins de substances nocives que celui des autres femmes.
  • Les végétariens, et plus encore les végétaliens, doivent bien connaître la valeur nutritive de chaque aliment séparé pour éviter les carences. Les femmes enceintes et qui allaitent, tout comme les petits enfants, ne peuvent se passer totalement de protéines animales. Pour les enfants en période de croissance, une alimentation ovo-lacto-végétarienne ne pose pas de problèmes à condition que leur menu soit bien composé sur le plan de la valeur nutritive.
Protéines : pour qui consomme des œufs et/ou du lait, les besoins en protéines sont vite couverts. Les végétariens doivent manger plus souvent des légumineuses, qui sont les produits d'origine végétale les plus riches en protéines. Le soja surtout est une bonne source de protéines.
Fer : le fer présent dans les végétaux n’est pas aussi facile à assimiler par le corps que le fer d'origine animale. Néanmoins, les hommes qui suivent un régime végétarien ne présentent normalement pas de déficit en fer. Chez les femmes végétariennes, le taux de fer dans le sang est 10 % moins élevé que chez les femmes qui mangent de la viande. Elles sont pourtant moins sensibles aux maladies. Comme les réserves de fer de la femme végétarienne sont moins importantes, il se peut qu'en cas de besoin en fer accru, par exemple pendant la grossesse, une carence en fer intolérable s'installe.  
Calcium : pour les végétaliens, l’apport de calcium peut devenir un problème. 
Vitamine B12’ elle n’est présente que dans les produits d'origine animale et les produits de fermentation lactique (la choucroute, par exemple). Pourtant, même les végétaliens ne souffrent que rarement d'un déficit en vitamine B12. Vue globalement, l'alimentation végétalienne peut cependant entraîner pas mal de risques. 

Sylvain Malenfant, N.D.

http://sylvainmalenfant.wix.com/naturopathie